Il y a 12 ans, j’ai découvert pour la première fois les États-Unis lors d’un road-trip en famille. En 15 jours, nous avons roulé à travers la Californie, l’Utah, le Nevada et l’Arizona. Ce fut un souvenir mémorable, un voyage inoubliable qui amorça mon coup de cœur pour le pays de l’oncle Sam. Au fur et à mesure du voyage, on réalise à quel point les États-Unis sont démesurés. Tout y est grandiose mais surtout les paysages à couper le souffle qui s’étendent au-delà de l’horizon. Ce qui est dingue c’est que l’on traverse vraiment des paysages complètement variés : du désert rempli de cactus, aux canyons de terre rouge et à la forêt de sapins ou de sequoias, tous nous laissent admiratifs. C’est vraiment un voyage pour les amoureux des grands espaces et de nature. Parfois, les mots, les photos ne suffisent pas pour décrire ce que la nature a créé au fil des millénaires.

J’avais vraiment envie de faire découvrir la côte ouest à mon compagnon car je savais qu’il en garderai un souvenir aussi mémorable que le mien. Nous avons donc décidé de partir faire un road-trip de 3 semaines dans l’ouest américain en aout 2014. Cette fois-ci, j’ai choisi de tout organiser moi-même. Il y a certes des visites incontournables mais j’avais également envie de faire de nouvelles découvertes.
Je vais vous faire découvrir notre itinéraire au travers de cet article et d’un second qui paraitra plus tard car j’ai beaucoup de choses à vous raconter. Je vous donnerai enfin mes conseils et choses à savoir avant de partir dans un troisième et dernier article.
Si partir aussi loin vous inquiète, je vous conseille d’opter pour une assurance voyage. Elle pourra vous couvrir en cas de pépins de santé, de vol ou d’aléas. Je vous conseille Heymondo, une assurance voyage de confiance au tarif raisonnable. Avec ce lien, vous pouvez bénéficier d’une réduction de 5 % (lien affilié).
Notre voiture de location
Nous avions choisi de louer une mustang cabriolet, histoire de nous faire plaisir mais malheureusement, une fois arrivés à l’agence de location, il n’y avait plus de mustangs de libres…. On s’est donc rabattu sur une dodge challenger (pas cabriolet malheureusement). Au total, nous avons parcouru 3200 miles soit 5100 kms.


Los Angeles, la cité des anges
Nous avons atterri à Los Angeles. N’ayant pas pu visiter LA lors du premier road-trip à cause de problèmes « administratifs » (perte de bagage à l’aéroport, pas de voucher en arrivant à l’hôtel…), j’avais choisi de rester 2 nuits dans cette mégalopole de 1000km² de superficie. Nous avons passé une journée entière à Universal Studios et malgré le prix (une centaine de dollars par tête), nous n’avons pas regretté. Les attractions valent vraiment le détour, on en prend plein les yeux. Disney studios Paris peut aller se cacher à côté.



Nous avons également adoré Venice Beach, un quartier de Los Angeles très branché. De superbes maisons longent des canaux et on peut s’y promener à pied avec la sensation d’être dans un mini-Venise.



Comme la plupart des touristes, nous ne pouvions repartir de Los Angeles sans aller à Hollywood Boulevard.




Les étoiles s’étalent sur toute la rue mais il n’y a pas besoin de prévoir beaucoup de temps dans ce quartier car le tour en est vite fait. Nous sommes redescendus sur LA en passant par Beverly Hills et là les villas valent le détour. Les rues sont bordées de palmiers et les manoirs se côtoient sans barrière comme ce que l’on peut voir dans les films ou séries américaines.
Nous avons également eu la chance de pouvoir assister à un match de base-ball. En arrivant à notre motel, le gérant nous a informé qu’un client avait dû partir plus tôt que prévu et qu’il avait laissé deux places pour un match de baseball le soir-même au cas où d’autres clients seraient disponibles. Nous avons donc sauté sur l’occasion même si nous venions tout juste d’arriver et que le décalage horaire commençait à se faire sentir. Nous avons eu la chance d’être très bien placés. Ce n’était pas la première fois que j’assistais à une représentation sportive aux US. C’est toujours surprenant la première fois. Il faut savoir que les américains viennent surtout au match pour se retrouver en famille ou amis, pour manger et boire, pour l’ambiance et finalement ils ne suivent que très peu le match en lui-même ! C’est particulièrement le cas au base-ball où, il faut être honnête, il ne se passe pas grand-chose sur le terrain, même les joueurs discutent avec le public…

Palm Springs : une ville de retraités en plein milieu du désert
Après s’être arrêtés sur la plage de Santa Monica, nous avons pris la direction de Palm Springs, une ville située en plein désert. Pour s’y rendre il suffit de suivre les centaines d’éoliennes en bord de route. C’est une ville sympathique mais il n’est pas nécessaire de s’y arrêter. Je l’avais ajouté en étape sur notre itinéraire car j’en gardais un bon souvenir de mon premier voyage. En aout, c’est la basse saison à Palm Springs et on comprend vite pourquoi : nous avions 40°C en journée mais également la nuit ! Heureusement, que l’hôtel avait une (même deux) piscine et surtout la climatisation. Pas étonnant que les retraités, soit la population majoritaire de Palm Springs, quittent la ville l’été.

Nous avons découvert deux superbes restaurants : un restaurant de burger (le Grind burger) et un restaurant plus chic et sain (ZN American bistro).
Le Grand canyon dans le brouillard
Après Palm Springs, nous nous sommes dirigés vers notre premier parc national : le Grand Canyon. Nous avons dormi à proximité afin de pouvoir y aller à la première heure. Quelle ne fut pas notre déception lorsque nous nous sommes retrouvés face à un mur de brouillard. Impossible de voir plus loin que ses pieds !


L’office de tourisme était pessimiste sur le fait que le temps se lève en cours de journée. Nous avons quand même emprunté un chemin pour longer le canyon et espérer en prendre plein les yeux les quelques secondes où le brouillard se dissipait par moment.



On avait l’impression d’être dans Sleepy Hollow : une atmosphère mystérieuse, pas un bruit, une sensation de tranquillité. Nous sommes passés juste à côté d’une biche qui mangeait tranquillement en bord du chemin sans être dérangée.

Lac Powell après 3h de détour
Nous avons ensuite repris la route dans la matinée, direction le lac Powell où nous croisions les doigts pour avoir un meilleur temps. Ce fut un trajet laborieux car comme indiqué sur notre guide du routard (que nous n’avons lu qu’après) la route qui relie le Grand Canyon au Lake Powell était fermée à 30km de l’arrivée à Page et ce depuis plusieurs mois à cause d’une coulée de boue… Nous avons donc dû faire un détour de 200km soit plusieurs heures. Cela nous a permis d’admirer le paysage mais nous n’étions pas sereins car les routes sont plutôt désertiques et l’on ne croise pas beaucoup de stations-services.


Nous avons tout de même évité la panne d’essence et réussi à se ravitailler en plein milieu de l’après-midi. Ce qui est assez étonnant, dans l’ouest américain, c’est que pendant des centaines de miles on ne croise quasiment aucune voiture mais quand on arrive dans un parc ou une attraction on retrouve plein de touristes, c’est à se demander par où ils passent !
Au Lake Powell, vous pouvez admirer le barrage Hoover qui est assez impressionnant mais ce que j’ai préféré c’est le horseshoe bend qui est un endroit que l’on retrouve souvent dans les magasins de posters ou de photos.


Le Colorado forme un méandre entre les roches qui ressemble à un fer à cheval. Nous avons fait la course contre le soleil pour pouvoir l’observer se coucher derrière ce rocher.
Antelope Canyon et Monument valley : le bon, la brute et le truand
Le lendemain, nous sommes partis de bonne heure pour visiter Antelope Canyon. Il faut arriver tôt car les visites sont complètes rapidement. C’est un lieu que l’on retrouve également beaucoup dans les magasins de photo.

En été, le meilleur moment pour y aller est entre 10h30 et 14h. C’est vraiment un endroit magnifique mais nous en gardons un mauvais souvenir. Ce n’est surement pas le cas toute l’année, mais en haute saison, nous avons eu l’impression de nous retrouver dans une vraie usine à touristes. Les prix sont exorbitants (environ 50$/personne), la visite est faite à la va vite, nous avons à peine le temps de prendre les photos, c’est même le guide qui prend les photos à notre place avec nos propres appareils (bon je dois avouer qu’il en a fait de très belles).
Sur les photos, on a l’impression d’être dans un endroit paisible mais en réalité derrière le photographe se trouvent une vingtaine de personnes en train de prendre la même photo. C’est un canyon donc c’est très étroit, il y a à peine la place de passer à deux et il faut se dépêcher pour que tous les groupes puissent passer. Je n’en gardais pas du tout ce souvenir lors de mon premier voyage, je ne sais pas si les choses se sont empirées en 10 ans ou si nous sommes tombés au mauvais moment mais nous avons été déçus. C’est quand même à faire je dois avouer car c’est très beau et que cela vaut le détour mais je ne le referais pas une autre fois.




Ensuite nous sommes partis vers l’un de mes endroits préférés, un lieu digne des plus grands westerns : Monument Valley. C’est vraiment un lieu incontournable, il n’est pas toujours proposé dans les circuits touristiques donc veillez bien à l’y ajouter. Comme pour Antelope Canyon, c’est une réserve tenue par les navajos. On y circule avec sa voiture sur une piste de terre rouge. Même avec notre dodge, nous avons pu faire le chemin sans problème même si parfois c’était sportif ! La théière est l’emblème de ce parc.



L’avantage est que l’on peut s’arrêter où l’on souhaite pour faire des photos. C’est vraiment un parc immense qui s’étend à perte de vue.
Canyonland et Arches national park : moins connus mais tout aussi dépaysants
Ces deux parcs ne font pas partie de la plupart des itinéraires proposés par les agences de tourisme. Sur un road-trip de 2 semaines, c’est court pour les visiter car ils sont un peu éloignés. Ils valent pourtant le détour.
Canyonland est un immense parc avec deux entrées (nord et sud), qui ne se rejoignent pas (elles sont séparées par un canyon). Nous avions choisi d’entrer par le sud et nous avons dû faire un bon nombre de kilomètres avant d’arriver à un point de vue. Et après nous avons dû faire demi-tour pour retrouver la route principale et accéder à Arches national park. Si c’était à refaire, je prendrais plutôt l’entrée nord car apparemment il y a plus de choses à voir. Je prévoirais aussi plus de temps pour faire une randonnée dans le parc.


Arches national park m’a beaucoup plu. Nous avons fait deux randonnées permettant d’accéder à deux arches très connues. La première est une arche très haute et vraiment impressionnante, elle se situe au bord du précipice.



La seconde est amenée à disparaitre car avec l’érosion, elle est de plus en plus fine. C’est l’arche la plus longue du parc.

Il y a aussi une autre arche dans ce parc qui apparemment vaut le détour mais nous n’avions pas le temps de faire une randonnée supplémentaire.
Dead horse state park: un petit Grand canyon
Nous avons choisi de faire ce parc qui se situe à côté de l’entrée nord de canyonland car c’est un petit « grand canyon » et comme nous n’avions pas pu voir le grand canyon, nous souhaitions quand même en avoir un aperçu. Nous n’avons pas du tout regretté. C’est vraiment un parc sympathique, c’est petit, il n’y a qu’un seul point de vue il me semble mais c’est une superbe vue. Pas forcément indispensable toutefois si vous faites le grand canyon. On peut y apercevoir les méandres du Colorado.


Bryce canyon: encore de la roche rouge

Encore un canyon de roches rouges mais qui ne ressemble à aucun autre visité précédemment. Nous sommes arrivés sous un beau ciel bleu et en sommes partis sous un ciel noir. La météo change rapidement dans ce parc et les orages sont nombreux, les arbres calcinés peuvent en témoigner.




Comme dans la plupart des parcs, de nombreuses randonnées sont proposées. Nous sommes donc partis pour 2h30 de marche.
Nous avons dormi à proximité dans un hôtel que je ne recommanderai pas mais nous avons apprécié pouvoir y retourner à la tombée de la nuit observer le coucher de soleil et les biches sortir de leurs cachettes. Bon à savoir: le parc est ouvert et gratuit à la tombée de la nuit.
Nous voilà arrivés à la moitié de notre itinéraire, je vous présente la suite dans un second article qui sera publié prochainement.
La suite du voyage + la vidéo: ici
Mes conseils pour un road-trip aux USA: ici
Magnifique. Ca me rappelle trop le même road trip que nous avons fait deux ou trois fois tellement ces paysages sont époustouflants. Mais c’était il y a bien longtemps… Ca donne envie d’y retourner ! Merci pour ces belles photos !
Contente que cet article t’ait plu 🙂
J’adore voyager et je comprends quand tu dis que parfois les photos sont bien loin de reproduire la beauté d’un paysage. Tes photos sont tout de même superbes, c’est une destination à rajouter à ma liste de voyages 🙂
Merci 🙂 Oui je ne peux que te le conseiller.
superbe les photos ça donne envie d’y retourner et les recettes très sympa
Les photos sont sublimes. A l’exception de Los Angeles, c’est toute une partie de l’ouest que je ne connais pas. J’avais déjà entendu dire qu’Antelope Canyon était une usine à touristes et qu’il est difficile d’en profiter en haut saison. Je vais garder en mémoire quelques-uns de tes arrêts auxquels je n’aurai pas pensé pour un futur roadtrip, notamment Arches National Park.
[…] vous avez lu mes précédents articles (première partie et deuxième partie), vous savez que j’ai réalisé un road-trip dans l’ouest américain en […]